Après la victoire face au PSG, le quotidien L’Equipe a attribué les notes suivantes aux joueurs :
RC Lens : Leca (6), Gradit (6), Badé (6), Mediana (6), Michelin (6), Doucouré (4), Pérez (4), Silla (5), Banza (4), Kakuta (6), Ganago (7)
PSG : Bulka (2), Kurzawa (4), Kehrer (4), Kimpembe (5), Bernat (5), Gueye (4), Herrera (3), Verratti (5), Sarabia (2), Kalimuendo (5), Ruiz (5).
Le top et les flops côté Lensois
Ignatius Ganago (7) : L’attaquant de Lens le plus dangereux. Buteur, après avoir exploité une relance totalement manquée de Bulka pour Verratti. Il n’a pas été escorté par la réussite, son action individuelle mettant dans le vent la défense parisienne suivie d’une frappe heurtant le poteau du gardien parisien (17e). Sa puissance reste un atout.
Cheick Doucouré (4) : Il n’a pas pesé non plus et a manqué d’impact dans l’entrejeu, hormis un avertissement un peu sévère
Manuel Perez (4) : Avec 22 % de possession en première période, le milieu lensois a couru après les ballons distillés par Verratti et n’a fait que subir. Il n’a même quasiment réussi aucune interception. Utilisé en pointe basse du milieu à cinq en deuxième période quand Cahuzac est entré (71e), il a semblé plus à l’aise au centre d’une équipe qui avait du coeur.
Simon Banza (4) : Un tout début de rencontre dynamique avec un centre mal exploité par Ganago (5e) qui a manqué de spontanéité. Et puis, il a perdu le fil face à la paire Kimpembe-Kherer. Dans les appels, les courses et les une-deux, sa complémentarité avec Ganago doit aussi gagner en efficacité comme les deux joueurs l’ont montré en deuxième période (63e).
Les Tops et les flops côté Parisiens
Marcin Bulka (2) : Sa mauvaise relance dans l’axe est une vraie passe décisive pour Ganago qui plombe le PSG (57e). Le troisième gardien parisien avait déjà eu chaud en première période sur une frappe du même Ganago qui heurte son poteau gauche (16e). Cette titularisation est à oublier pour le Polonais malgré un sauvetage à bout portant devant Banza (63e).
Pablo Sarabia (2) : L’Espagnol a été quasiment inexistant. Il a traversé la première mi-temps comme la seconde telle une ombre à droite. Sans danger pour Lens, complètement éteint. Tout ça est matérialisé par un geste de dépit avec cette faute inutile qui lui vaut un avertissement sur Sylla (38e). Vraiment rien à souligner de bien de son côté.
Ruiz Atil (5) : Techniquement à l’aise, il a sollicité beaucoup de ses partenaires pour combiner. Plutôt une bonne entente avec Verratti sur le flanc gauche. Il a essayé de distribuer en prenant le jeu à son compte. Il ose avec une frappe enroulée à côté (22e). Mais physiquement, il a eu du mal à s’imposer dans les contacts.