Subrepticement, juste après l’ouverture du score de Gabriel Jesus, on s’est souvenu qu’il y avait quelque 2300 supporters des Gunners dans le stade (1800 en parcage et 500 disséminés dans les tribunes). Mais c’est tout, pour le reste, seuls les chants lensois ont rythmé la rencontre avec une intensité sonore jamais connue.
Quand Sylvano a lancé les hostilités en égrenant la composition, le niveau sonore est monté d’un ton, plus encore lors de la Lensoise. Et que dire des Corons, entonné à la reprise et en cours de seconde période, tandis que les commentateurs de Canal+ faisaient silence pour mieux savourer le moment.
Durant toute la rencontre, les supporters anglais ont eu beau s’égosiller pour tenter de se faire entendre, rien n’y fit, la puissance des voix artésiennes rendaient même compliqué le travail des commentateurs.
Que dire de l’explosion de bonheur après les deux buts des Sang et Or. Un flot de décibels s’est déversé dans toute l’agglomération lensoise.
“Le public nous a transcendés, mais je pense que nos joueurs l’ont transcendé aussi.” a reconnu Franck Haise qui a ainsi résumé la communion entre les onze joueurs et leur douzième homme.
Dimanche, les supporters Lillois seront malheureusement interdits à Bollaert. Qu’importe pour le niveau sonore, on ne les aurait pas entendus…