En se basant sur neuf criteres objectifs et subjectifs, France Football a établi le classement des villes françaises les plus concernées par le football.
Sans surprise, Lens est sur le podium.
Le journal a retenu 42 villes, représentées en L 1, L2 et D1 féminine. Ces 42 villes candidates ont ensuite été soumises à 9 critères (le national, les affluences par la population locale, le nombre de clubs de foot recensés dans la Ville, la communauté de suiveurs sur les réseaux sociaux, la capacité du stade principal, le nombre de saisons L1-D1, le record d’affluence du plus grand stade de la Ville, les performances européennes et enfin l’indice France Football “de ferveur”.
Résultat, le RC Lens arrive troisième, juste devant l’Olympique de Marseille et derrière Saint Etienne et Lyon. Lille n’est que cinquième, une place honorable pour nos ennemis préférés pour qui la ferveur populaire n’est pourtant pas l’atout numéro 1…
Classement normal pour Chérif Oudjani :
“Cela a toujours été comme ça. Dans les années 1950-1960, quand mon père jouait ici, dans les années 1970 quand j’étais ramasseur de balles à Bollaert, quand j’y ai joué dans les années 1980 et même, plus tard, le stade a toujours été plein au minimum à 80% de sa capacité. La majorité des autres enceintes en France ne faisaient le plein que quand les équipes de Marseille ou de Saint-Étienne venait, alors qu’à Bollaert, que ce soit en 1978 ou en 1995, un Lens- Metz, c’était bondé. Quand le club était en Ligue 2, j’ai vu des Lens-Quevilly ou Béziers avec 30000 personnes !”