De nombreux clubs se plaignent en silence du rôle du VAR, mais le Stade Brestois est monté au créneau en demandant à la LFP sa suppression. Il y a peu de chance que cette requête aboutisse, mais le VAR pourrait être réformé dès la saison prochaine.
“Comment et pourquoi le VAR saisit l’arbitre sur certaines actions de jeu et pas sur d’autres?” s’est interrogé Eric Roy, le coach brestois et ancien Lensois, en fin d’année dernier après un arbitrage mémorable d’Eric Wattelier, accompagné par un VAR incompétent. “Aujourd’hui, la technologie met énormément de pression aux arbitres. Désormais, les matches sont dirigés par le VAR qui peut, selon les règles en vigueur, orienter le résultat d’un match. Alors que l’on a tous imaginé un système plus fiable et plus juste, il reste en réalité sujet aux mêmes problèmes d’interprétation et de subjectivité qu’avant. Le plus grave, c’est qu’il a pour effet de déresponsabiliser nos arbitres et au lieu de les aider, ne cesse de les mettre en difficulté.”
Le contrat avec la société Hawk-Eye pour le VAR et la Gold line technology en L1 (3millions d’euros par an) arrive à terme à la fin de la saison. Pour la suite, deux candidats (Hawk-Eye et Sportec Solutions) sont en course pour la L1, mais aussi pour la L2, qui bénéficiera du VAR et de la GLT la saison prochaine.
On peut espérer que le cahier des charges imposé pour le nouveau contrat gomme les incohérences de celui en cours.