Le « Syndrome de Metz » hante le RC Lens avant la réception de Lorient

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Le RC Lens reçoit demain le FC Lorient pour le compte de la 11e journée de Ligue 1. Un match déséquilibré, sur le papier en tout cas, mais qui ne doit surtout pas être pris à la légère par les hommes de Pierre Sage, qui ne devront pas retomber dans ce travers que l’on appelera désormais « Le syndrome de Metz ».

Lanterne rouge battue par tout le monde ou presque, le FC Metz avait pourtant suffi à faire tomber un RC Lens apathique et méconnaissable mercredi soir. Résultat : un coup d’arrêt brutal, et une descente express du podium pour les hommes de Pierre Sage. La concurrence, cette saison, ne laisse pas de place à l’erreur. Après dix journées, seuls deux petits points séparent le leader du 6e. Un faux pas, et c’est toute la dynamique qui se grippe.
Pierre Sage le sait, et il n’a pas mâché ses mots pour réveiller ses joueurs. « Le match de dimanche, c’est une seconde chance », a-t-il martelé en conférence de presse. Une manière de rappeler que la réaction doit être collective, rapide, et surtout convaincante. Surtout face à un adversaire comme Lorient, qui n’a rien d’un cadeau empoisonné mais qui pourrait le devenir.

Les Merlus, récents accrocheurs du PSG (0-0), arrivent à Lens sans complexe. Olivier Pantaloni, le coach, doit composer sans plusieurs titulaires, mais n’a pas perdu son allant. L’équipe bretonne reste difficile à manœuvrer, surtout quand elle adopte un bloc bas. Sage s’en méfie : « Lorient défend dans le même système que nous, on y retrouve des influences de Franck Haise. Ce n’est pas un hasard, avec Yannick Cahuzac dans leur staff. »

Le clin d’œil n’est pas innocent. Cahuzac, l’ancien capitaine sang et or, aujourd’hui adjoint dans le Morbihan, retrouvera dimanche un public qui ne l’a pas oublié. Mais pour Lens, l’heure n’est pas à la nostalgie. Il s’agit de repartir de l’avant, de gagner, et de reprendre place dans ce peloton de tête où personne ne fait de cadeau.

Si tout le groupe est disponible, hormis Ilan Jourden (mobilisé en Coupe du monde U17) et Kyllian Antonio encore juste, Pierre Sage devra surtout aligner des hommes concernés. Le talent ne suffira pas face à une équipe qui, comme Metz, n’a rien à perdre et tout à jouer.

Coup d’envoi demain à 17h15. Et cette fois, pas d’excuse.

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