L’Artois et l’île de Beauté, 1500 kilomètres les séparent. Pourtant, leur histoire, leur identité et leurs valeurs sont voisines.
C’est le sens du long article publié ce jour dans l’hebdomadaire France Football qui entre dans le détail de cette relation si particulière entre deux clubs.
L’image était riche en symboles. Le 18 avril dernier, à Brest, pour son centième match avec le RC Lens, le gardien Jean-Louis Leca arborait des crampons avec les écussons de Lens et de Bastia, accompagnés de deux tètes de Maure, l’emblème corse.
Le tout après avoir chanté les Corons avec sa fille pendant le confinement.
Preuve qu’un lien étroit existe entre les deux régions. Un lien historique avant d’être sportif.
“J’utilise souvent l’expression “la Terre” pour désigner le Nord”, explique le coordinateur sportif des Sang et Or, Florent Ghisolfi. “Les gens y sont fortement attachés, comme en Corse. II y a une identité et un gros attachement à l’histoire, même si elles sont différentes.”
Thomas Vincensini, gardien prêté par Lens à Bastia cette saison, résume : “Ces deux régions se ressemblent, car ce sont deux peuples qui, historiquement, ont toujours un peu galéré. C’était encore le cas il y a peu en matière de football, lorsque Lens était en Ligue 2 et en difficulté financière, et Bastia relégué en National 3.”
Aujourd’hui, tout va mieux. Le Sporting monte en Ligue 2 et Lens brille en Ligue 1.