Décidément, le Stade Rennais semble s’être abonné au chaos. Ce week-end, face au Havre, les hommes d’Habib Beye ont encore trouvé le moyen de gâcher une avance confortable de deux buts pour finalement concéder un nul (2-2).
Une mauvaise habitude qui, à ce rythme là, va finir par devenir une spécialité maison. La septième journée de Ligue 1 n’a pas offert le sursaut tant attendu après la prestation navrante contre le RC Lens… à dix pendant tout le match, rappelons-le.
Habib Beye, de plus en plus esseulé sur son banc, avait pourtant tenté un petit coup de poker en laissant sur le banc deux de ses tauliers, Seko Fofana et Ludovic Blas. Peut-être dans l’espoir de provoquer un électrochoc. Résultat ? Toujours les mêmes errements, les mêmes trous d’air, la même fébrilité. Brice Samba n’a pas brillé et Przemysław Frankowski est toujours bien loin de ses années lensoises.
Le Stade Rennais joue à se faire peur, sans jamais rassurer. Les supporters commencent sérieusement à faire une croix sur la moindre ambition européenne, pendant que la famille Pinault observe, en serrant les dents, les résultats décevants d’un effectif qui a coûté un bras. Arnaud Pouille a fait chauffer le chéquier pour composer un effectif censé faire peur. Pour l’instant, c’est plutôt l’inverse qui se produit.
Et pendant que les Rennais enchaînent les regrets, Habib Beye répète les mêmes refrains en conférence de presse : « Il faut qu’on grandisse plus vite », « qu’on travaille ensemble », « qu’on gomme nos frustrations »… Sauf qu’à force de « faut qu’on » et de ne pas apprendre de ses erreurs, le groupe ne progresse pas, et commence à reculer dangereusement au classement.
Le couperet n’est pas encore tombé, mais la lame n’est plus très loin.
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