Mourad Aerts, journaliste pour FC Marseille, avait déjà commis un premier livre sur le foot, « OM – Bielsa, enquête sur une relation passionnelle ». Il récidive avec avec un nouvel ouvrage, portant cette fois sur les techniciens de l’Hexagone : « L’entraîneur (français), coupable idéal ? »
Un bouquin où l’auteur reconnait que la Ligue 1 a franchi un palier notamment grâce à la qualité de jeu proposé par les “nouveaux” entraîneurs de Ligue 1, dont fait partie Franck Haise :
“Les entraîneurs français voient ce qui se fait à l’étranger et s’en inspirent. Le jeu de Franck Haise est presque allemand. Il y a également des entraîneurs étrangers comme Peter Bosz ou Jorge Sampaoli. Des entraîneurs comme Gérald Baticle à Angers proposent quelque chose d’attractif. Je me dis qu’ils voient ce qui se fait à l’étranger et qu’ils ne sont pas en retard. Ils doivent répondre aux entraîneurs étrangers qui arrivent en Ligue 1.
La plus grande surprise que j’ai, c’est de ne pas me faire chier devant les matches du FC Nantes cette saison. Je ne m’y attendais absolument pas. Si on m’avait demandé l’entraîneur devant lequel je suis persuadé de m’ennuyer, j’aurais répondu Antoine Kombouaré neuf fois sur dix avant cette saison (rires). Il y a une espèce d’émulation positive. Tout le monde est parti au-delà des limites du BEPF. La Ligue 1 est absolument passionnante à suivre, même les promus jouent !
Je vais reparler de lui, mais Franck Haise est un peu le représentant des nouveaux entraîneurs français. Il arrive à la tête du RC Lens grâce à un concours de circonstances et, au final, il reste en place. Il joue sa carte à fond et ça fonctionne.” (Ouest-France)
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