Alors que Jonathan Gradit s’apprête à entamer sa septième saison sous les couleurs sang et or, le défenseur lensois mesure l’évolution silencieuse mais significative de son environnement défensif.
Longtemps habitué à une certaine continuité, il formait un bloc solide aux côtés de Samba, Danso, Khusanov, Medina ou encore Frankowski, La Perceuse voit peu à peu ce socle se recomposer, au rythme des départs et des arrivées.
Cette saison, plus que jamais, il incarne un repère, un pilier d’expérience dans une ligne arrière renouvelée. Deux nouveaux visages sont venus garnir les rangs : Samson Baidoo et Matthieu Udol. En conférence de presse, Gradit a livré un regard lucide et posé sur cette nouvelle dynamique. À propos de Robin Risser, le nouveau gardien, il n’a pas tari d’éloges, affirmant n’en penser « que du bien ». Même tonalité rassurante concernant Malang Sarr, qui « revient très bien », après avoir eu besoin « de temps pour retrouver son niveau » à la suite d’une longue période sans compétition.
Sur Udol, l’ancien Messin, Gradit met en avant la constance et la solidité : « Il sort de plusieurs très belles saisons, avec une force de caractère. Il a apporté sa maturité et son assurance, il est très régulier. » Quant au jeune autrichien Samson Baidoo, passé par la Ligue des Champions, il le décrit comme « un joueur très intéressant », soulignant à la fois son potentiel et son vécu malgré son jeune âge.
Dans une défense en mutation, Jonathan Gradit se pose donc en garant de la mémoire collective et en guide pour les nouveaux venus. L’ancien cadre devient le repère, dans un RC Lens qui cherche à se réinventer sans se renier.
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