Telle est la formule utilisée par le journal La Provence pour qualifier le transfert de Jonathan Clauss du RC Lens à l’Olympique de Marseille.
Tandis que les journalistes du quotidien sudiste se paluchent sur la grandeur supposée du club méditerranéen, force est de constater que l’ancien piston lensois n’a pas réellement progressé depuis qu’il porte le maillot ciel et blanc.
Quand il est arrivé libre de Bielefeld, le 1er juillet 2020, sa valeur marchande n’était que de 1 million d’euros et aucun club ne misait vraiment sur lui. 74 matches, 8 buts et 18 passes décisives plus tard, il était observé par tous les scouts d’Europe et Didier Deschamps l’avait intégré dans le groupe France.
Puis Clauss est parti à Marseille, où l’herbe n’est pas plus verte mais le salaire plus conséquent.
Après un bon début de saison cohérent, dans la lignée de ce qu’il proposait à Lens, Jonathan Clauss s’est effondré, snobé par Didier Deschamps, qui est repassé à une défense à quatre et qui juge les qualités défensives du joueur insuffisantes.
S’en sont suivis un hiver et un début de printemps compliqués où le piston a enchaîné les contre-performances, au point de cirer sur le banc à l’occasion de quelques rencontres.
Son agent confie que tout est arrivé grâce au RC Lens : “Ses deux années au RCL sont une réussite sportive et humaine. Le souvenir est plus que positif, il a été l’un des acteurs majeurs du renouveau du club, il a été appelé chez les Bleus..”
Désormais, Clauss est un joueur de Marseille avec un maillot de Marseille. Il ne sera donc pas traité en ami samedi soir compte tenu de l’inélégance de son départ. “L’OM c’est encore plus grand que le Rc Lens” avait-il déclaré lors de sa première conférence de presse sous le maillot phocéen. Cela reste toujours à prouver…
