Dans une interview fleuve accordée au média Onze Mondial, Jonathan Clauss a été plutôt taiseux à propos de sa période lensoise, période qui lui a pourtant permis de s’ouvrir les portes de l’Equipe de France.
Le mot “Lens” n’a été cité que deux fois dans une interview digne du catalogue La Redoute où l’ancien piston lensois parle surtout de son amour pour l’OM et ses supporters :
“Venir à l’OM et donc quitter Lens, ça n’était pas un sacrifice. Je le prends comme une consécration. Je me suis dit que j’avais eu raison d’avoir fait tous ces sacrifices pour réaliser cela. Tu me parles de ces rumeurs autour du salaire moins élevé que j’aurais accepté pour venir. Mais tu sais, je suis très terre à terre, que tu me donnes 400 000 ou 500 000, pour moi, c’est déjà trop. J’ai fait ce qui me semblait bien pour Marseille, bien pour moi.
À Marseille j’ai découvert un autre monde. Moi qui suis du nord, qui ai tout le temps fait des clubs du nord, de l’ouest ou de l’est, j’ai découvert Marseille et c’est extraordinaire. Le soleil, la ville qui respire le foot, le Vélodrome qui est extraordinaire. J’ai l’impression que c’est encore un rêve tellement c’est… (il coupe). Tout est beau. Je me disais toujours : « Je rêve de signer dans un club du sud ». Quand Marseille m’a appelé, je me suis dit : « Je suis obligé d’y aller ». J’aime trop. Je n’habite pas à Marseille-même donc je suis moins en centre-ville. Au début, j’étais à l’hôtel et les gens me reconnaissaient déjà. Mais toujours bien, toujours corrects, on sent qu’ils vivent pour ça. Quand ils te reconnaissent, forcément, ils demandent des photos et veulent discuter un peu, mais toujours dans le respect.”
Pas un mot sur l’amour des supporters lensois quand il portait le maillot Sang et Or, pas un mot sur Franck Haise, celui qui l’a fait star. Décevant … L’image du cœur adressé aux supporters Lensois ne semble pas être en adéquation avec le fond de sa pensée…