Joël Domenighetti, du journal l’Equipe, était en retard hier à la conférence de presse d’avant match du RC Lens par visio conférence. Et pour cause, il était en interview individuel avec Jonathan Clauss, le nouvel homme fort lensois.
L’occasion d’avoir le ressenti de celui par qui arrive la majorité des bons coups depuis plusieurs rencontres.
L’Europe ?
On ne va pas se cacher. Au début, on pensait maintien. On montait de L2, on voulait se stabiliser. Là, on a 41 points. Quand on regarde nos résultats, ceux de Metz, Rennes ou Montpellier, on est d’avantage dans cette course à la 5e place. On veut tous être dans le haut
du classement. Si on n’y parvient pas, ce ne sera pas grave mais c’est une question de fierté.
Ambitions personnelles ?
J’ai toujours cherché à m’imposer. Comme en D2 allemande. Quand je suis arrivé à Lens, je ne savais pas trop ce qui allait m’arriver. J’ai prouvé que j’avais le niveau L1. Là, j’enchaîne les matches. Ce que je produis est plutôt pas mal. Mais, pour viser plus haut, il faut en faire plus. Ne pas être rassasié. En tout cas, je ne me considère pas comme un titulaire indiscutable.
Poste de piston ?
Je suis attiré par ce poste qui regroupe les contraintes d’un latéral et les avantages d’un ailier qui aime partir de loin et est porté vers l’avant. J’ai pris goût à l’effort, cela ne me dérange pas de répéter les courses.
Départ de Lens à la fin de la saison ?
Je ne me suis pas posé la question. C’est la première fois de ma carrière que j’ai la chance de signer trois ans.S’il devait y avoir une opportunité, les dirigeants du club sont assez compétents, à l’écoute, pour savoir ce qu’il y aura de mieux pour le club et pour moi. Mais, pour l’instant, il n’y en a pas.