Dimanche, à Bollaert, face à l’OGC Nice, plusieurs joueurs sont revenus dans la lumière après une baisse de régime de quelques matchs.
Ce fut notamment le cas d’Arnaud Kalimuendo, Jean-louis Leca et Cheick Doucouré, que l’on avait pas vu à ce niveau depuis de nombreuses semaines. Derrière, Gradit, Danso et Medina ont été costauds, notamment en première période où les niçois étaient conquérants.
Seko Fofana n’a toujours pas retrouvé son niveau mais il a eu l’intelligence de joueur sobre. Sotoca et Pereira Da Costa ont été omniprésents, même si quelques déchets techniques ont émaillé leur jeu.
Par contre, après les images et les bons points, le grand prix du bonnet d’âne est revenu à Ignatius Ganago, dont le seul fait d’arme fut de démettre l’épaule du malheureux Youce Atal.
Certes, l’expulsion de Massadio Haïdara a eu pour conséquence de l’isoler au sein de l’attaque. Sans soutien, le camerounais s’est perdu dans des tentatives de dribles infructueuses en multipliant des gestes techniques approximatifs. Le problème est que durant les 17 premières minutes de la rencontre, quand l’équipe était au complet, Ganago a surtout brillé par son absence dans les bons coups.
Déjà titulaire face à Strasbourg mais auteur d’une prestation indigente, il a récidivé face à Nice, ce qui a valu sa sortie dès la fin de la première période.
Face à son ancien club, Ganago comptait bien faire à nouveau parler de lui, C’est fait, mais pas comme il l’espérait.
Pour la fin de championnat, l’international Camerounais retournera certainement sur le banc pour ne rentrer qu’en fin de rencontre quand Kalimuendo, Sotoca ou Saïd seront au bout du rouleau …