Guillaume Gillet, entre incompréhension et rancune

Jeudi, Guillaume Gillet sera de retour à la Gaillette. Non pas qu’il réintègre le RC Lens mais il sera peut être aligné avec Charleroi pour le match amical organisé par les dirigeants artésiens afin de pallier au report du match face au PSG.

Dans un entretien accordé à La Voix Du Nord, l’ancien milieu de terrain du RC Lens laisse transpirer une forme d’incompréhension et de rancune :

« Je ne m’attendais vraiment pas à ça de la part du club. Lorsque tout le monde veut continuer, on se pose autour de la table et c’est facile. Mais là, ça ne venait pas. Je me disais alors que le club attendait peut-être de savoir si on allait rester en L2. On passait chacun notre tour en entretien. Il y avait Florent Ghisolfi et Franck Haise dans le bureau. Ils m’ont dit tout de suite que c’était la décision la plus compliquée qu’ils avaient à prendre dans ce groupe. Après, quand je regarde le groupe lensois aujourd’hui, je me dis qu’il n’y a pas beaucoup d’autres joueurs qui ont eu à partir…
J’ai essayé d’argumenter, de me défendre. Mais ils étaient vraiment décidés. À partir du moment où la direction sportive avait pris une décision, il n’y avait rien à faire. »

Le joueur avoue même avoir été prêt à baisser son salaire : « Je me disais qu’il faudrait peut-être diviser mon salaire par deux pour rester dans le groupe en L1. On peut estimer que c’est facile à dire maintenant ; mais je l’aurais fait. Je sais intimement que j’aurais accepté les efforts que le club m’aurait demandés. Comme on n’en a même pas discuté, cela voulait dire que, dans la tête des dirigeants, c’était très clair. J’avais fait l’effort de quitter l’Olympiakos, un club qui jouait la Ligue des champions, pour venir à Lens et ramener ce club historique là où il doit être : en Ligue 1. J’ai travaillé dur pendant deux ans. Je pense que je méritais une saison en L1. »

Jeudi, à la Gaillette, même s’il risque d’y avoir du turn over dans le groupe belge, Guillaume Gillet espère au fond de lui jouer, ne serait-ce que pour prouver que les dirigeants lensois ont commis une erreur en le remerciant.