Franck Haise reconnait que le RC Lens n’est pas taillé pour jouer la Ligue des Champions

En conférence de presse, Franck Haise avait la mine des mauvais jours. Même si le manager général veut rester positif, le discours a changé et celui qui se considérait avec humour comme un requin en novembre dernier, en comparaison du qualificatif de dauphin, reconnait maintenant que les Sang et Or ne sont pas encore taillés pour la Ligue des Champions.

En plus des problèmes offensifs, les certitudes défensives ont disparu, et d’un point de vue comptable, le RC Lens, quatrième, est maintenant menacé par le Losc, Rennes et Nice.

Franck Haise ne considère pas que le coup de moins bien de son équipe est du à la méforme de Seko Fofana, qui, en y regardant bien hier, a été le seul à tenter, même si la réussite l’a fui une nouvelle fois.

« Ce serait trop facile de résumer un manque de résultats parce que Seko Fofana est un peu moins bien. Il y a d’autres joueurs un peu moins efficaces, moins précis, moins justes. Nos victoires sont collectives, nos défaites doivent l’être aussi. »

Quant à une éventuelle place qualificative en Coupe d’Europe, le manager général Lensois a rappelé que ce sont les journalistes qui sont trop vite enflammés au sujet du RC Lens :

« Il était un peu tôt quand vous nous annonciez en train de jouer la première place à mi-championnat. Je reste fier de mon équipe, fier de ce qu’elle donne. Il nous manque certaines choses pour rester en haut. Est-ce qu’on est rentrés dans le rang ? Pour les toutes premières places oui, mais on va continuer à avancer. Je ne vais pas tout jeter parce qu’on est moins efficaces dans les deux zones importantes. »

La presse n’était pourtant pas la seule à croire aux chances des Sang et Or de rester sur le podium. Des joueurs au directeur général, le mot « Ligue des Champions » n’étaient plus devenu tabou et certains joueurs évoquaient même la possibilité de titiller le PSG dans la course au titre. En guise de titre, on risque fort, sauf sursaut d’orgueil, de titiller le ventre mou.