Dans le football moderne, les entraîneurs payent souvent cash les mauvais résultats de leurs équipes, que leur façon de coacher soit remise en cause ou non.
Entraîneur du RC Lens depuis 2017, de la réserve au groupe pro, devenu manager général, Franck Haise a répété à plusieurs reprises les saisons précédentes, quand il était question de la longévité sur le banc, qu’il savait qu’un jour la roue tournerait en sa défaveur.
Nous n’en sommes heureusement pas encore là, le renouveau amorcé en Ligue des Champions pourrait se concrétiser dès demain par une victoire contre Toulouse.
Il n’empêche que le coach a déjà la pression du résultat. “Il faut gagner face à Toulouse, sinon le résultat à Séville n’aura servi à rien ? C’est la vérité” a déclaré Franck Haise hier en conférence de presse. “Le sport de haut niveau et le football nécessitent des résultats, pour un club, une équipe, pour un entraîneur, mais en premier lieu pour un entraîneur.”
Toulouse et Lens sont dans la même situation. Les deux clubs ont joué en Coupe d’Europe en milieu de semaine, avec une journée de moins de récupération pour les Toulousains. Il n’y aura donc pas d’excuses demain à Bollaert.
Les joueurs alignés devront être à 100% pour ne pas avoir de regrets et vivre en état de frustration lors des prochaines semaines.
L’écart de 7 points avec la zone Europe est encore anecdotique après seulement cinq journées, mais il est déjà grand temps de passer la vitesse supérieure, pour éviter que le “maintien” ne remplace le mot “Europe” dans le vocabulaire lensois.
