En six journées de Ligue 1, son OGC Nice affiche un maigre bilan : deux victoires, un nul, trois défaites. En Coupe d’Europe, le bilan est encore plus inquiétant : deux revers lors du 3e tour de qualification pour la Ligue des champions, suivis d’une défaite en Ligue Europa.
La semaine dernière, Franck Haise s’est montré lucide, voire fataliste : « Je ne suis pas un magicien. S’il doit y avoir un ultimatum, c’est pour moi, pas pour les joueurs. Eux, ils seront encore là en fin de saison. »
Des mots forts, presque désabusés, qui illustrent bien l’état de tension sur la Côte d’Azur.
Après un triste match nul à domicile face au Paris FC, Haise a confié son impuissance face à la panne sèche niçoise : « J’essaie de faire progresser mon équipe et je n’y arrive pas. » Une confession rare dans ce milieu où l’ego est souvent plus solide que les résultats.
Prolongé jusqu’en 2029, Haise risque pourtant de passer un mois d’octobre en enfer, entre un déplacement à Monaco, la réception de Lyon, un voyage à Rennes et la venue du LOSC. Autant dire que les nuits risquent d’être longues du côté de la Méditerranée.
Mais que le technicien se rassure : en cas de rupture prématurée avec Nice, un point de chute pourrait vite se dessiner. Arnaud Pouille, désormais président du Stade Rennais, n’aurait sans doute pas besoin d’un long brainstorming pour songer à lui en cas de limogeage d’Habib Beye, dont la cote a sérieusement chuté après la prestation indigente des Rennais contre… le RC Lens. Ironie, quand tu nous tiens.
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