Après cinq journées de Ligue 1, Florian Thauvin a dissipé les doutes. Ceux qui questionnaient son état physique ou sa capacité à redevenir un cadre en France doivent se rendre à l’évidence : le meneur de jeu lensois s’impose comme le patron que Jean-Louis Leca, son directeur sportif, rêvait d’attirer à Bollaert.
À bientôt 33 ans, Florian Thauvin respire la confiance. Il se dit « bien physiquement, dans [sa] tête et à Lens », et l’ovation reçue après son but somptueux face à Lille a achevé de sceller son lien avec le public. En 5 matchs il est passé d’un quart d’heure de jeu à un match complet de haute intensité. Il sait qu’on l’attend encore plus dans les grands rendez-vous. « Marquer dans un derby, c’est particulier, surtout avec mon histoire avec Lille », explique-t-il. « Je savais que j’allais être attendu dans ce genre de match. »
Ce retour aux sources, dans son pays et son championnat, a pour lui une saveur singulière : « C’est une émotion très forte parce que je reviens en France, un pays auquel je suis profondément attaché. » Un attachement qui se lit déjà dans ses performances et qui pourrait bien emmener le RC Lens vers de nouveaux sommets.
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