Florian Thauvin a quitté la pelouse du Roazhon Park avec un sentiment partagé : la fierté d’avoir livré un match intense aux côtés de ses partenaires… et une pointe de frustration face à un résultat qui aurait pu basculer en leur faveur.
À l’issue du match nul (0-0) entre Rennes et Lens, l’ancien Marseillais, rayonnant en habit de chef d’orchestre, a salué l’état d’esprit irréprochable des Sang et Or, réduits à dix dès la première minute de jeu après l’expulsion de Jonathan Gradit.
Pour Thauvin, ce point pris dans des conditions extrêmes est « presque une victoire ». Le milieu lensois souligne à quel point cette prestation collective, dans la souffrance et le dépassement de soi, illustre la solidarité d’un groupe capable de se battre « pour le copain, pour le partenaire ». Tous ont répondu présents, et selon lui, c’est précisément « ce qui fait la beauté du foot ».
S’il admet que le Racing aurait pu espérer mieux tant les occasions franches se sont multipliées, Thauvin préfère retenir la force collective. « On peut tous se regarder dans les yeux », glisse-t-il, fier d’un match où le plaisir s’est aussi trouvé dans l’effort. Et si Lens n’a pas gagné sur le plan comptable, l’équipe, elle, a gagné en crédit.
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