Florian Thauvin nourrit de grandes ambitions avec le RC Lens

En rejoignant le RC Lens cet été, Florian Thauvin a pris tout le monde de court. Encore sous contrat avec l’Udinese, l’ancien Marseillais sortait pourtant d’une belle saison en Serie A, ponctuée de neuf buts et cinq passes décisives.

Mais comme Florent Ghisolfi avant lui avec Seko Fofana, Jean-Louis Leca a joué les entremetteurs, convainquant un nouveau talent passé par l’Italie de poser ses valises en Artois.
Lié d’amitié avec le gardien corse, qui espérait déjà l’attirer à Lens la saison passée, Thauvin n’a pas eu besoin de longues semaines pour se laisser séduire. Ce qui l’a convaincu ? L’identité du club, qu’il décrit comme profondément familiale, à l’image de ce qu’il a connu à Bastia, Marseille ou chez les Tigres. À ses yeux, Lens est un club « où on doit mouiller le maillot, se donner pour les supporters », et cette exigence populaire l’anime. Mieux, elle le stimule.

Sur le terrain, le champion du monde 2018 se sent en phase avec son nouveau coach. Aligné en position de meneur de jeu libre, il retrouve un rôle qu’il n’avait plus occupé depuis deux ans et demi. « Je me sens bien à ce poste, confie-t-il. Depuis mon passage en Italie, j’ai besoin de cette liberté pour m’exprimer, pour me déplacer un peu partout. »

À bientôt 33 ans, Thauvin n’est pas venu en préretraite dans le Nord. Il affiche de grandes ambitions, autant collectives que personnelles. Gagner un trophée avec le RC Lens, une Coupe de France, voire mieux, reste dans un coin de sa tête. Mais son rêve ultime, il ne le cache pas : retrouver un jour le maillot bleu. « C’est le Graal, là où on vit le plus d’émotions. Et aujourd’hui, il n’y a pas de meilleure place qu’à Lens pour travailler et, peut-être, rêver d’y retourner. »

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