La tempête Ciaran a frappé hier tout le nord-ouest de la France et la région de Lorient n’a pas été épargnée (vents de 147 km/h) avec des routes toujours coupées et l’électricité qui n’est toujours pas rétablie par endroits. On dénombre, rien qu’à Lorient, plus de 120 arbres qui n’ont pas résisté.
Une nouvelle tempête va aborder la France par l’ouest, avec une intensité notoire sur la Vendée et la Loire-Atlantique d’une part et les départements côtiers de la Manche d’autre part. L’annonce de ce nouveau coup de vent prévu samedi, avec des vents supérieurs à 100 km/h, a poussé le maire de Lorient, Fabrice Loher, à demander le report du match Lorient-Lens prévu demain à 17h00. “Si j’étais à la place de la LFP, je demanderais le report.”, a déclaré le maire, arguant du fait que les conditions d’accès au Moustoir, qui doit se jouer à guichets fermés, étant toujours dégradées.
La décision finale sera bien évidemment prise par la LFP après consultation du diffuseur. Si report il devait y avoir, la première date possible semble être le 6 décembre. Certains ont déjà réclamé l’inversion des rencontres, mais Bollaert ne peut pas être prêt à recevoir un match de Ligue 1 avec un préavis de moins de 24h.
Hier, malgré la tempête, les Sang et Or ont pu s’entraîner normalement sous le dôme de la Gaillette, les Merlus ont, quant à eux, dû décaler leur séance d’entraînement prévue le matin à l’après-midi.
Si rien ne bouge, le RC Lens doit s’envoler pour Lorient cet après-midi à 16 heures. Hier soir tard, au FC Lorient, nul n’était informé d’un possible report, ni les autorités préfectorales, ni la LFP n’avaient encore réagi.
Régis Le Bris, l’entraîneur des Merlus, s’est quant à lui mué en météorologue :
“Jouer aura probablement des effets, car il y aura encore un peu de vent. J’ai souvent noté que cela pouvait avoir un impact sur la concentration. Jouer face au vent limite vraiment la longueur, et jouer avec le vent, ça l’augmente. Il peut aussi y avoir un vent de travers ou tourbillonnant. On dit souvent que c’est l’ennemi du footballeur, je n’irais pas jusque-là, mais ça a des conséquences sur toutes les trajectoires aériennes.”
