Et si l’explication s’appelait Seko Fofana ?

Dimanche, le RC Lens a livré un de ses matchs les moins aboutis de la saison, chez le dernier de la classe, Lorient, qui a gagné son match 2-0 en ne se procurant que quatre occasions.

L’impuissance lensoise actuelle fait peur, d’autant que le phénomène ne se limite pas à ce match au Moustoir mais remonte au mois de décembre.

Beaucoup d’observateurs s’accordent à dire que le schéma tactique mis en place par Franck Haise, sur la base d’une défense à trois, a atteint ses limites et qu’il est devenu trop lisible pour les adversaires. Ce à quoi le coach répond que le recrutement des Sang et Or a été basé sur des latéraux (Clauss-Frankowski) qui n’en sont pas, et dont le profil s’apparente à des ailiers.

Mais si le problème du RC Lens venait d’ailleurs et notamment de la dépendance à son capitaine, Seko Fofana, qui, depuis quelques matchs, n’arrive plus à tirer le groupe vers le haut. L’international Ivoirien n’a plus sa constance habituelle, même s’il reste le meilleur buteur de l’Equipe (8 réalisations), ce qui en soit n’est pas « normal », vu son statut de milieu défensif.

Nettement en dessous de ce qu’il apporte généralement, dimanche, il était impuissant et son énervement en début de match avec certains de ses coéquipiers dénotait d’une forme de frustration. Un seul tir, 3 duels gagnés, un bilan trop maigre pour permettre au milieu lensois de peser. Le manque d’automatisme avec son nouveau collègue, Patrick Berg, est certainement également une des causes de son faible rendement.

Quand Fofana va, tout va, mais malheureusement cela ne semple plus être le cas en 2022.