Elye Wahi sur le marché, Franck Haise à l’affût ?

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Il fut un temps où Elye Wahi valait 40 millions d’euros, où ses appels en profondeur faisaient vibrer la Mosson, et où ses stats faisaient saliver les recruteurs. Aujourd’hui ? L’attaquant français traîne sa peine à l’Eintracht Francfort, après avoir manqué ses rendez-vous avec le RC Lens et l’OM.

Recruté en grande pompe pour 26 millions d’euros en janvier dernier, le garçon n’a toujours pas inscrit le moindre but en Bundesliga. Ah si, une fois, en Coupe, contre les bouchers-charcutiers du FV Engers (cinquième division). Mais depuis ? Silence radio. Il aligne les matchs comme un figurant discret dans une série allemande sans dialogues.
Du côté de Francfort, on commence à sérieusement regarder le ticket de caisse, espérant encore lire « satisfait ou remboursé ». Wahi a perdu sa place de titulaire, sa cote et, visiblement, son mojo. Le club, lassé d’attendre qu’il s’éveille, songerait à l’expédier dès cet hiver. Et comme souvent, c’est la Ligue 1 qui joue le rôle de refuge pour stars déchues à la recherche d’une dernière chance.
Parmi les prétendants : Strasbourg, le Paris FC… et l’OGC Nice. Et c’est là que l’histoire devient croustillante.

Car à Nice, on retrouve un certain Franck Haise, qui connaît bien Wahi pour l’avoir dirigé à Lens. Un duo qui, lors de son premier passage dans le Nord, avait accouché d’une relation… comment dire… tiédasse. L’ancien coach du RC Lens attendait un tueur de surface, il a eu un mime Marceau sans ballon. Wahi, lui, voulait des caviars, il a eu des consignes tactiques. Résultat : une saison mi-figue, mi-flou.
Mais l’histoire d’amour ratée pourrait bien connaître un come-back. À condition que Haise soit encore sur le banc niçois en janvier, et que le club azuréen ait l’envie, ou l’inconscience, de miser sur un prêt. Après Abdul Samed et Juma Bah, qui ne sont d’ailleurs plus titulaires, l’ancien coach lensois fera t-il encore confiance à un autre ex Sang et Or ?

C’est un pari risqué, certes, mais dans une Ligue 1 où des clubs se battent pour relancer un attaquant devenu fantôme, l’audace n’est pas un gros mot. Peut-être que dans un environnement plus familier, avec un entraîneur qu’il connaît, Wahi retrouvera ses jambes, sa confiance, et qui sait… la lucidité devant le but. C’est tout le mal qu’on lui souhaite…


 


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