Les sanctions prononcées mercredi soir par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), à l’encontre de Lille après les incidents lors du Derby ont été jugées, dés l’annonce du verdict, trop sévères et injustes par les dirigeants lillois.
Le parcage visiteurs du Losc en déplacement est fermé jusqu’au 31 décembre et la commission a aussi infligé aux lillois un point de retrait avec sursis qui court pendant un an.
Pourtant, plusieurs faits majeurs recueillis par les instructeurs de la LFP sont de nature expliquer la sévérité de la commission.
Comme le rapporte encore ce matin le journal l’Equipe, parmi les ultras lillois figuraient des individus connus pour être des identitaires fascistes et dont la présence avait pour but de provoquer les Lensois. Au point que le sous-préfet, s’il avait eu connaissance du profil de ces supporters lillois, déclare qu’il aurait demandé une interdiction de déplacement. On apprend aussi, de sources policières, que sept enquêtes ont été ouvertes, notamment pour exhibition sexuelle et dégradations de sièges dans le parcage lillois (quatre-vingts sièges avaient été cassés et les toilettes vandalisées. Le LOSC s’est engagé prendre à ses frais ces réparations).
Avant le début de match, un premier incident s’était produit. Des barrières avaient cédé sous le poids de supporters lillois qui étaient montés dessus. Deux d’entre eux ont d’ailleurs été blessés.
Alors oui, le déploiement d’une banderole « indélicate » a peut être énervé outre mesure certains lillois mais le Losc doit prendre sa part sur cette affaire et il n’aurait pas été normal que Lens soit le seul à subir les conséquences de cette mi-temps bordélique.
Une chose est déjà acquise, les préfectures du Nord et du Pas-de-Calais n’accepteront pas le déplacement des supporters lensois à Lille pour le match retour. Il y a un peu trop d’électricité dans l’air …
