Ce qu’il faut retenir de la prestation des Lensois au Stade Auguste Delaune

C’est dans les ultimes secondes du match que le RC Lens a arraché une victoire capitale face à Reims pour le compte de la 36ème journée. Alors qu’il reste deux matchs pour concrétiser cette fin de saison de folie, attardons-nous un peu sur cette rencontre que nous aurions certainement commenté différemment si Seko Fofana n’avait pas délivré les siens à la 92ème minute.

Nous avons aimé :
Avec près de 6000 supporters, le RC Lens a joué à domicile à Reims.
Le fait que Florian Sotoca marque toujours contre Reims.
La présence de Joseph Oughourlian aux côtés d’Arnaud Pouille dans les tribunes Rémoises.
Que tous les dirigeants, joueurs et staff soient présents à la fin du match sur la pelouse pour fêter la victoire avec les supporters.
Bien que suspendu, Jean-Louis Leca était présent avec le groupe Lensois.
Le but de la victoire inscrit par Seko Fofana sur une passe décisive d’Igniatus Ganago.
Les poings rageurs de Franck Haise au coup de sifflet final.
La prestation « à l’anglaise » de l’arbitre Portugais Vitor Ferreira, qui n’a pas haché la rencontre par des coups de sifflets intempestifs. Un niveau nettement supérieur à l’arbitrage français.
Le fait que nous puissions toujours rêver à une qualification en Coupe d’Europe.
Le jeu offensif et percutant des trois défenseurs Gradit, Danso et Medina, qui ont cassé les lignes à plusieurs reprises.

Nous n’avons pas aimé :
La prestation de Wuilker Farinez. Même s’il a sauvé la balle du 2-0 des rémois avec sa claquette sur un tir lointain, sa prestation d’ensemble ne fut pas rassurante. Il hésite souvent à sortir et sa passivité sur le but de Zineli pose question.
Que les piles d’Arnaud Kalimuendo aient rendu l’âme après 15 minutes de jeu.
La prestation en demi-teinte de Jonathan Clauss. Très actif dans son couloir, il a néanmoins perdu de nombreux ballons.
Le fait que Lens soit toujours en difficulté lorsqu’il joue des blocs bas.
L’entrée en jeu quelconque de Kakuta.
Le temps fort des rémois après les entrées de Kakuta, Machado et Saïd.