Andy Diouf à l’Inter : adaptation difficile, bon coup pour Lens

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Transféré pour un montant pouvant atteindre 25 millions d’euros bonus compris, Andy Diouf représentait l’un des plus gros transferts sortants de l’été côté RC Lens. Un départ stratégique dans un effectif en reconstruction, et que les dirigeants lensois ne doivent aujourd’hui certainement pas regretter.

Trois mois après son arrivée à l’Inter Milan, le jeune milieu de terrain formé à Rennes peine à trouver sa place dans l’exigeant environnement tactique italien. Son bilan ? 26 petites minutes de jeu depuis le mois d’août et une seule apparition en championnat jusqu’à récemment. Six matchs passés sur le banc, y compris en Ligue des Champions, où l’ancien Lensois n’a pas disputé la moindre minute.

Son retour sur la pelouse, le week-end dernier face à la modeste équipe de Cremonese, aurait pu être l’occasion de relancer sa progression. Ce fut, au contraire, un moment à oublier : à peine entré en jeu, Diouf perd un ballon plein axe dans sa propre moitié de terrain, entraînant un but adverse. Une erreur de relance symptomatique d’un joueur qui cherche encore ses marques.

L’entraîneur de l’Inter, Cristian Chivu, a pourtant tenté de rassurer : « Il a beaucoup progressé à l’entraînement, mais il est encore un peu timide. Il s’adapte. » Le problème est que le milieu nerazzurro est déjà très dense avec Barella, Çalhanoğlu, Frattesi ou encore Mkhitaryan, et que l’Inter vise haut : difficile d’accorder du temps à un joueur en rodage.

Arrivé tardivement dans le mercato, sans réelle préparation estivale, Diouf n’a pas encore trouvé sa place dans les systèmes très structurés du coach roumain. Physique, explosif, mais encore trop imprécis dans les phases décisives, l’ancien Lensois découvre à ses dépens la rigueur tactique de la Serie A.
À Lens, il avait su briller par son volume et ses projections. Mais dans le monde ultra-compétitif de l’Inter, la patience n’est pas une monnaie courante. Le club artésien, de son côté, a récupéré un joli chèque pour un joueur qui n’aura fait qu’une saison à Bollaert, et dont la marge de progression reste encore à confirmer. Un bon coup ? Il n’est plus permis d’en douter.

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