Promesse qui n’a tenu que le temps de quelques matchs. Plutôt que de rester focus sur les manquements qui empêchent le RC Lens de concrétiser ses temps forts, le coach lensois s’en est une nouvelle fois pris à l’arbitrage au cours de la conférence de presse d’après match contre l’OM.
Eric Wattelier, l’arbitre de la rencontre, avait dirigé le match “à l’anglaise” en n’interrompant pas systématiquement les actions par des coups de sifflets intempestifs, ce qui a rendu la première période passionnante au niveau de l’engagement et de l’intensité.
Et puis il y a eu cette faute de Fulgini, sur l’action du but de l’égalisation du RC Lens, mené alors 2-1. Eric Wattelier, à 3 mètres de l’action, à vitesse réelle, n’a pas jugé cette faute suffisante pour annuler le but. Mais il a été rattrapé par la VAR, qui, chose rare, a fait son travail et a produit les images de la faute de Fulgini, incontestable, à l’arbitre.
Par obligation, celui-ci a du revenir sur sa décision initiale et a annulé le but lensois. Beaucoup diront que la faute de Fulgini n’était pas méchante et ne méritait pas d’être sifflée. Pourtant, en football, il y a faute ou pas faute…
“On me raconte qu’à la mi-temps il y a un cinéma pas possible dans le tunnel pour mettre la pression sur l’arbitre.” a déclaré Will Still en conférence de presse, faisant référence aux pressions des joueurs marseillais dans le tunnel pour que l’arbitre soit plus dur sur les fautes lensoises. “Bizarrement en deuxième mi-temps, il y a beaucoup de choses qui se passent qui ne sont pas très claires. Ça arrive trop souvent.”
Une nouvelle sortie médiatique qui le rendra certainement encore plus impopulaire aux yeux du corps arbitral.