C’est un week-end de fortes marées sur la côte d’Opale et le FC Nantes a pris l’eau hier soir à Bollaert. La défense des Canaris a été submergée par les vagues lensoises, façon tsunami, tandis que l’attaque des Canaris, pour la 2° fois cette saison, a été réduite au silence.
Preuve que la défense du RC Lens, qui vient de signer son deuxième clean sheet consécutif en championnat, est en voie de rédemption après un début de championnat difficile. Medina, Danso et Gradit ont été exemplaires tandis que Brice Samba n’a eu à s’employer qu’une seule fois en première période sur un tir de Merlin à la 11e minute.
C’est surtout au milieu qu’il y a à dire. Durant la première période, Salis Abdul Samed et Andy Diouf ont été étouffés par le milieu nantais, Chirivella et Moutoussamy imposant leur loi. Franck Haise a dû trouver les mots justes à la mi-temps, car le binôme s’est montré plus entreprenant en seconde période, quand les Canaris ont commencé à douter.
À Nantes, on ne s’explique pas cette étonnante apathie et notamment cette incapacité à ressortir proprement le ballon en seconde période, habituellement le point fort de l’équipe.
Devant, force est de constater que malgré la largesse du score, deux buts ont été inscrits sur penalty et les deux autres par des hommes qui n’ont pas vocation à marquer (Medina et El Aynaoui). Certes, Alban Lafont a fait deux énormes arrêts face à Elye Wahi (24° et 61°), mais l’attaquant lensois n’a pas apporté ce que l’on pouvait attendre de lui.
À noter que Lens a déjà inscrit 4 buts via ses remplaçants en championnat, seul Rennes fait mieux avec 5 réalisations. Cela prouve que Franck Haise dispose d’une profondeur de banc de qualité et qu’il a le nez fin en faisant entrer ses “finisseurs” au bon moment.