Depuis longtemps, nous nous posons la question de savoir pourquoi Didier Deschamps snobe ainsi le meilleur latéral droit du championnat de France, Jonathan Clauss ?
Certes, le sélectionneur français n’a certainement pas le temps d’aller ailleurs qu’à Paris, Lyon ou Marseille. A Lens ? jamais ! Allergie à la poussière de charbon sans doute.
Toujours est-il qu’hier, lors de la présentation de son groupe pour la demi-finale de Ligue des Nations, contre la Belgique, question lui a été posée concernant la non sélection du lensois Jonathan Clauss, alors que l’Equipe de France souffre de son flanc droit :
“On suit de nombreux joueurs, après chacun d’entre vous aura ses préférences, son chouchou. Il faut voir poste par poste, il y a environ cinq candidats pour chaque poste. Nous sommes attentifs à beaucoup de joueurs, si je vous dis que je surveille Clauss, je vais le faire espérer et je ne suis pas là pour donner de l’espoir.
Je ne dis pas oui, je ne dis pas non. On sait très bien ce qu’il fait évidemment, après ce n’est pas tout d’analyser la performance d’un joueur dans son club, il faut voir ce qu’il peut faire au niveau international, et il y a des paliers à franchir entre les deux.”
Donc, résumons-nous, selon Deschamps, on ne peut pas prétendre à une place en équipe de France, ne serait-ce que comme remplaçant, si on a pas une expérience internationale.
Voilà qui ferme la porte à pas mal de profils. Indépendamment du cas Clauss, on se demande vraiment pourquoi ce monsieur, atteint d’une maladie appelée la frilosité aiguë, est toujours le sélectionneur des Bleus. Vivement Zidane !