Le RC Lens est revenu de Strasbourg avec un nouveau match nul dans sa musette. La frstration de ce que l’on pourrait considérer comme un nouveau revers, les Sang et Or ayant été tellement dominateurs, est certainement à mettre sur le compte de quelques erreurs défensives, tout a fait évitable. Pour autant, madame Frappart a joué un rôle qui n’est pas négligeable.
Considérant la faute de Chavez qui a amené le penalty de la deuxième égalisation strasbourgeoise, Will Still a marqué sa frustration. “S’il y a faute ici, il faut siffler beaucoup de fautes et beaucoup de penalties.” Et ne serait-ce que sur ce match, le coach a raison. Madame Frappart a totalement fermé les yeux sur une faute identique commise sur Wesley Saïd (30′) dans la surface strasbourgeoise en première période. “S’il y a faute là, alors il y a faute sur Wesley en première mi-temps. Et il y a faute sur Flo à la fin dans les arrêts de jeu.”
Pour être tout à fait honnête, la femme en noire, en l’occurrence en jaune hier, n’a pas vu la main de Medina à la 30′.
Mais au-delà de ses erreurs d’appréciation, madame Frappart a surtout montré ses limites par rapport aux exigences de la Ligue 1. Sur la pelouse de la Meinau, on a frisé l’incompétence. Toutes ses décisions favorables ou défavorables à Lens ont été sujettes à débat. C’est Pierre Gaillouste, le quatrième arbitre, qui a essuyé les plâtres car avec ses décisions souvent incohérentes, elle a rendu le match difficile à arbitrer. Son manque de communication a également exaspéré les staffs et les joueurs.
Bref, il parait qu’on cherche des arbitres en National et en Ligue 2. La LFP devrait se pencher sur le problème Frappart qui devient récurrent.