RC Lens – Toulouse FC : Nous avons aimé, nous n’avons pas aimé

Le RC Lens attendait une première victoire pour lancer sa saison, c’est chose faite. Elle a mis du temps à se dessiner. Deux transversales et une outrageante domination plus tard, les Sang et Or ont décroché les trois points dans les dernières minutes du match.

Des cadres ont encore déjoué, le milieu de terrain n’a toujours pas été au niveau des ambitions de l’équipe, mais une fois de plus, les hommes de Franck Haise, en revenant au score avant de prendre l’avantage, ont montré qu’ils avaient de la ressource mentale. Le score ne reflète pas la physionomie de la rencontre. Avec moins de maladresse dans la zone de finition, Lens aurait pu l’emporter par 3 ou 4 buts d’écart.

Nous avons aimé

– L’entrée en jeu et le premier but de Morgan Guilavogui, qui a délivré Bollaert en offrant la victoire.
– Le match très sérieux et appliqué de Ruben Aguilar, devenu une véritable alternative à Frankowski.
– L’envie, la détermination d’Adrien Thomasson, qui a proposé, joué et qui aurait pu marquer au bout de deux minutes de jeu si son tir ne s’était pas écrasé sur la barre transversale.
– Que Lens gagne et termine sans nouveau blessés.
– Le travailleur de l’ombre qu’est Salis Abdul Samed, énorme à la récupération, avec néanmoins toujours ces quelques ballons perdus qui auraient pu coûter cher.
– Qu’après une prestation moyenne en Ligue des Champions, Medina retrouve la grinta.

Nous n’avons pas aimé

– L’impression de revivre le scénario de Metz.
– Les mauvaises relances de Brice Samba, peu coutumier du fait.
– Constater une nouvelle fois que l’arbitre, monsieur Hakim Ben El Hadj, n’a pas le niveau pour officier en Ligue 1.
Przemyslaw Frankowski, fantomatique au poste de piston gauche.
– Le fait que la bonne formule n’ait toujours pas été trouvé au milieu de terrain. Cette fois-ci, c’est Andy Diouf qui a déjoué et qui n’y arrive pas face à des blocs bas.
– Les “4 contre 1” et “3 contre 1” offerts aux lensois dans les arrêts de jeu, très mal négociés.
– Qu’Elye Wahi, qui oublie Fulgini sur sa droite en fin de rencontre, ne soit pas plus altruiste.