RC Lens : Les points pourraient finir par tomber

Le Rc Lens pourrait connaître des jours meilleurs

Après sept journées de championnat, le bilan du RC Lens n’est pas franchement folichon. On peut toujours tenter de masquer notre frustration en mettant en avant le fait que les Sang et Or ne perdent pas, mais force est de constater qu’en termes de résultats, le compte n’y est pas.

Avec 11 points au compteur, et si l’on met de côté la saison dernière et ses premiers matchs catastrophiques, qui avaient finalement plombé la saison, Lens est en retard par rapport aux saisons 2022-2023 (17pts), 2021-2022(12pts) et même 2020-2021(13pts).

Si on est pessimiste, on se dira qu’à ce rythme de sénateur, Lens pourra se maintenir, mais ne pourra aucunement prétendre à une place dans le top 10, tandis que l’objectif, affiché en début de saison par Joseph Oughourlian, Pierre Dréossi et Will Still, reste les places européennes.

Mais on peut également être optimiste. Le RC Lens a gagné ses deux premiers matchs contre des clubs dits de “seconde zone”. Angers est un promu, quant à Brest, il a connu un début de saison calamiteux et l’on peut s’estimer heureux de les avoir rencontrés en août.
Les 5 points du nul qui ont suivi ont été acquis face à des équipes qui sont censées jouer l’Europe (Monaco, Lyon, Nice et Rennes), ainsi que Strasbourg qui venait de battre l’OM et qui, au final, ne devrait pas finir bien loin de l’Europe. À un moment donné, quand l’équipe sera rodée, notamment sur le plan offensif, il y a fort à parier que les points commenceront à rentrer. Le calendrier de fin d’année et de début 2025 s’annonce, tout du moins sur le papier, plus facile à aborder.
À partir de la mi-novembre, après un déplacement périlleux au Parc, Lens recevra deux fois consécutives (Nantes et Marseille), se déplacera à Reims, recevra Montpellier et se déplacera à Auxerre. La nouvelle année démarrera par la réception de Toulouse et un déplacement au Havre. Autant de matchs où enfin, le bilan comptable pourrait décoller.

Si tel n’était pas le cas, il faudrait alors se résoudre à l’idée d’une saison de transition, un classique quand un club fait sa mue, comme ce fut le cas pour le RC Lens en juin dernier.