A l’issue de cette dixième journée de Ligue 1, le RC Lens aura atteint le ventre mou du classement. A ce rythme, le mot “maintien”, un vieux concept oublié, reviendra peut être dans la rhétorique du club.
Samedi prochain à 19 heures, le RC Lens recevra le FC Nantes et n’a plus d’autre choix que de prendre les trois points afin d’éviter que la peur se mêle à la frustration.
Derrière, Facundo Medina reprendra du service, tandis que Kodir Khusanov pourra se reposer. Le problème se situera à la pointe de l’attaque. Will Still doit déplorer l’absence pour blessure de Martin Satriano (jusqu’à la fin de saison ?), de Wesley Saïd (jusque début janvier), vraisemblablement de Florian Sotoca (adducteurs) et enfin de M’Bala Nzola (suspendu). Il ne restera donc que Remy-Labeau Lascary . Will Still devra certainement puiser dans la formation Lensoise en appelant Kembo Diliwidi ou Rayan Fofana, tous deux âgés de 18 ans et totalement inexpérimentés en Ligue 1.
Si le board lensois ne profite pas du mercato hivernal pour corriger son inefficacité offensive, la fin de saison pourrait sérieusement se compliquer. Le Rc Lens ne disposant pas de l’enveloppe financière pour recruter un attaquant capable de réveiller le secteur offensif, il y a toujours la solution du prêt, dans le vivier des lofteurs.
Deux exemples, parmi d’autres :
Randal Kuolo Muani ne joue plus au PSG. Il se dit que le club parisien pourrait envisager un prêt cet hiver afin de tenter de le maintenir à niveau, avant de le vendre l’été prochain. Le PSG exigerait pour cet hiver un prêt avec option d’achat obligatoire de 50 M€, ce qu’aucun club n’acceptera. Même cas de figure à l’AS Monaco avec Folarin Balogun, blessé, mais dont le retour est prévu en décembre. Et il y a certainement d’autres exemples de joueurs au placard qui aimeraient se relancer en Ligue 1 et qui permettraient au RC Lens de ne pas totalement sombrer.