“Ce n’est pas la plus jolie, mais il fallait savoir la gagner” a déclaré Will Still à l’issue de la victoire du RC Lens face aux malheureux Nantais qui y ont cru jusqu’à la 86ème minute de jeu.
Face à un adversaire de faible qualité, les hommes de Will Still ont prouvé une fois de plus que rien n’était réglé au niveau de l’animation offensive. Pire, la défense, souvent irréprochable en ce début de saison, a montré des signes de faiblesse inquiétants.
Seul fait réellement positif, l’état d’esprit du groupe, irréprochable, qui y a cru jusqu’au bout, à l’image d’un Thomasson qui s’arrache à la 94ème pour inscrire le but offert sur un plateau par le couple Pallois-Lafont, qui doit avoir l’impression ce matin de sortir d’un cauchemar.
Nous avons aimé :
– Que la pauvreté technique puisse quand même accoucher d’un succès miraculeux
– La titularisation de David Pereira Da Costa, absent du onze depuis deux mois, qui a montré que le danger pouvait passer par lui.
– L’entrée en jeu Hamzat Ojediran, véritable accélérateur de particules. Son premier but sous les couleurs Lensoises et peut-être un futur statut de titulaire.
– Que Pallois soit finalement l’attaquant qui manque au RC Lens.
– La joie collective qui a suivi le but de la victoire, preuve que le groupe est toujours concerné.
– Que Thomasson y croit jusqu’au bout du bout en allant se mêler à l’action miraculeuse ayant conduit Pallois et Lafont à offrir la victoire aux Lensois.
– La passe pleine de sang froid de Deiver Machado pour le but de l’égalisation d’Ojediran.
– Que le pied de Frankowski ne tremble pas sur le penalty, alors que la pression devait être énorme.
Nous n’avons pas aimé :
– Ne pas reconnaitre l’équipe du RC Lens durant 90 minutes.
– Que le RC Lens soit toujours autant inoffensif en phases offensives. Peu d’idées, un manque flagrant d’imagination, du déchet technique à la pelle, aucune solution pour se projeter vers l’avant
– Voir certains supporters de la Marek quitter les lieux avant la fin de la rencontre.
– Ne pas reconnaître Facundo Medina, coupable de maladresses techniques inhabituelles, un constat qui s’applique également à Jonathan Gradit.
– Nous demander comment Kevin Danso avait pu se mettre autant minable face à des attaquants Nantais qui ne sont pas réputés pour être les premiers de la classe.
– Qu’Andy Diouf n’ait pas su s’adapter à un schéma tactique avec trois milieux.
– N’avoir toujours pas reconnu le Neil El Aynaoui de la saison dernière.
– La prestation affligeante de Remy Labeau Lascary, absent de tous les bons coups. Circonstance atténuante, il était souffrant à l’entame de la rencontre.
– De constater que Brice Samba ne maitrisera jamais l’art du penalty.
– Que les Sang et Or touchent leur 17ème poteau de l’année civile 2024, un record.
– Le coaching de Will Still. Pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour faire des changements ? Pourquoi ne pas avoir tenté Kembo Diliwidi, ne serait-ce que dix minutes, alors que Labeau-Lascary était à l’agonie en fin de rencontre ?
– Que Florian Sotoca confirme l’idée qu’il n’est réellement pas un buteur.
– La réalisation de l’avant-match, de la mi-temps et de l’après-match signée DAZN. Un niveau d’amateurisme rarement atteint. Une purge entrecoupée de trop nombreuses coupures publicitaires et auto-promotions.
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