Rc Lens : Entre joie et frustration

Trois semaines sans matches et Lens trouve les ressources pour remonter deux buts dans le money time du match face à Reims.

Nous étions nombreux à penser que les Sang et Or ne tiendraient pas plus d’une mi-temps sur le plan physique tellement les dernières semaines de repos forcé pour certains et de soins pour d’autres auraient du maltraiter les organismes.

Il n’en fut rien et au regard des dix dernières minutes de jeu durant lesquelles les lensois ont prouvé qu’ils avaient les ressources pour jouer d’éventuelles  prolongations.

Frustration bien sûr, car la faute de main dans les arrêts de jeu du défenseur rémois aurait pu amener un penalty offrant une victoire inespérée aux Sang et Or.

Frustration également car la plupart des buts de Reims ont été inscrits consécutivement à des erreurs défensives lourdes de conséquences. Leca et Medina se sont ainsi partagés les erreurs défensives. Le gardien lensois est impliqué sur les deux premiers buts rémois alors que le joueur argentin est fautif sur le premier et sur le troisième, qu’il s’est lui-même chargé d’inscrire en marquant contre son camp.
La défense à trois a également posé question. Quand un défensif est monté, comme Boura, lors du premier but de Reims, et que celui qui est censé le couvrir (Medina) n’est pas en place, c’est un boulevard offert aux attaquants adverses.

Franck Haise ne pense pas que la fatigue post covid puisse être à l’origine de ces relâchements : « Peut-être le fait d’avoir accompli de bonnes performances sur le plan individuel et collectif fait que, parfois, on se relâche un peu. II faut une concentration de chaque instant. C’est peut-être à cause de la fatigue à un moment, mais pas à la 47e ou à la 50e (Deux premiers buts rémois). Après, certains ne se sont pas entraînés régulièrement et l’incidence n’est pas facile à mesurer sur la concentration. »

La frustration prend finalement le dessus sur la joie quand on imagine ce qu’aurait pu être ce match devant 30000 supporters lensois …. Qui dit que l’arbitre n’aurait pas sifflé le penalty de la victoire ?