RC Lens – Clermont Foot (1-0) : Nous avons aimé, nous n’avons pas aimé

Seule la victoire était acceptable pour le RC Lens hier soir face à Clermont Foot. Les Sang et Or l’ont emporté mais n’ont pas réussi à lever les doutes sur leur capacité à élever leur niveau de jeu. Un service minimum qui permet aux Lensois de garder la sixième place.

A l’issue de la rencontre, Franck Haise a convenu qu’il na fallait garder que les trois points : “Lorsqu’on n’a pas gagné depuis un moment (4 rencontres), et que l’on gagne, même si l’on aurait dû marquer davantage. On ne retient que la victoire et c’est le principal.”

Nous avons aimé :
– La victoire Lensoise, au point où on en est, peu importe la manière, en espérant que la spirale négative soit définitivement brisée.
– Le match de Florian Sotoca. Buteur et tireur à deux reprises sur le poteau. Le meilleur Lensois de la rencontre.
– Le match de Neil El Aynaoui, il a défendu et attaqué en permanence. Un profil box to box plus intéressant que celui d’Andy Diouf.
– Que Facundo Médina ait essayé de jouer vers l’avant même si sa prestation est assez brouillonne. L’Argentin a marqué un but, qui a été refusé pour une faute de Florian Sotoca au départ de l’action.
– La seconde période de Nampalys Mendy qui a pressé et contre pressé à plusieurs reprises, ce qui a donné de l’air aux Lensois.
– Le fait que Benoît Bastien ne nous fasse pas de misère.

Nous n’avons pas aimé :
– D’apprendre avant le match que Rennes avait gagné à Nantes
– La fébrilité de Brice Samba, un ballon à négocier tout au long du match, il se troue et aurait pu donner l’égalisation aux Clermontois.
– La prestation d’Elye Wahi, qui a manqué tout ce qu’il a entrepris. Il a l’occasion de marquer à trois reprises, et loupe ses face-à-face avec le portier Clermontois. Il est sorti sous les sifflets de Bollaert.
– De constater qu’une frange des supporters n’avaient rien compris au film en sifflant de la sorte Elye Wahi. On peut légitimement être déçu de ses contre-performances, mais on ne siffle pas de la sorte un joueur si on veut qu’un jour il puisse reprendre le dessus.
– Encore et encore, la non entrée en jeu de Sishuba.
– La prestation de Deiver Machado, qui n’a toujours pas retrouvé le rythme et la percussion, son atout principal.
– Que Franck Haise ne fasse que trois changements alors qu’il était habitué à utiliser cinq entrants.