RC Lens : Bermont et Sylla dans le viseur après leur Mondial U20 réussi

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Leur aventure chilienne touche à sa fin, mais une autre pourrait bien commencer. Samedi soir (21h), les Bleuets tenteront de décrocher une place sur le podium face à la Colombie, lors de la petite finale de la Coupe du monde U20. Et s’il reste encore 90 minutes à jouer, une chose est déjà certaine : Anthony Bermont et Fodé Sylla ont marqué des points.

Non pas seulement sur le terrain, mais aussi dans l’estime des observateurs, recruteurs et analystes. Le tournoi mondial a braqué les projecteurs sur ces deux pépites du RC Lens, qui jusqu’ici n’avaient eu droit qu’à quelques miettes de Ligue 1 (38 minutes pour Bermont, un peu plus en prépa pour Sylla). Mais cette Coupe du monde a servi de tremplin idéal pour sortir de l’ombre.
Il faut dire que leur titularisation chez les Bleuets tient autant à leur talent qu’à un contexte particulier : Bernard Diomède, sélectionneur de l’équipe de France U20, a dû composer avec près de quarante refus de clubs professionnels, peu enclins à libérer leurs jeunes espoirs en pleine saison. Les Sang et Or, eux, ont laissé partir leurs garçons, un choix assumé qui pourrait s’avérer doublement payant.

D’une part, Pierre Sage dispose désormais de deux joueurs qui ont accumulé de l’expérience internationale dans un tournoi à forte pression. D’autre part, leur exposition risque de susciter des convoitises dès les prochaines fenêtres de mercato, notamment de clubs européens en quête de jeunes profils à polir.
Le RC Lens est donc prévenu : Bermont et Sylla ne passeront plus inaperçus. Et cette nouvelle donne pourrait modifier la stratégie hivernale du club. Pourquoi se ruer sur le marché quand on a deux talents maison prêts à éclore ? Avec Bermont pour dynamiter les couloirs et Sylla pour densifier le milieu, les Sang et Or tiennent peut-être là deux renforts internes qui pourraient éviter des dépenses inutiles.

Encore faut-il réussir à les garder. À la veille des futurs mercatos qui s’annoncent agités, les lignes pourraient vite bouger. Et à Lens, il faudra autant de flair pour les faire progresser que de fermeté pour les conserver.

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