Beaucoup se posent déjà la question : Pourquoi avoir écarté l’équipe dirigeante emmenée par Arnaud Pouille et Franck Haise, pour la remplacer par Pierre Dréossi et Diego Lopez, deux profils dont les limites étaient connues, et qui ont été remerciés après seulement un an ?
« Oui, Pierre Dréossi et Diego sont licenciés », a d’abord lâché Joseph Oughourlian, avant de nuancer : « Enfin, nous nous sommes séparés… » Une formulation plus mesurée sur le plan de la communication. Le président lensois affirme avoir anticipé cette transition dès l’arrivée des deux hommes, en juin 2024.
La promotion de Benjamin Parrot au poste de directeur général vient conforter cette stratégie planifiée. Déjà en poste comme directeur général délégué lors du grand ménage de 2024, Parrot avait été maintenu dans l’organigramme, en soutien de Dréossi.
« Ce que je viens de faire a été médité et pensé » a déclaré le président. Pierre Dréossi, le directeur général, et Diego Lopez, le directeur sportif, ne sont finalement arrivés que pour remettre de l’ordre dans les finances et le sportif. On peut considérer qu’en faisant diminuer la masse salariale 30 M€, le premier a mené à bien sa mission, pour le second, nous attendons encore.
Déjà omniprésent dans la gestion quotidienne, Benjamin Parrot gravit désormais l’échelon supérieur. Membre du comité de direction, il a récemment mené à bien deux dossiers majeurs : le rachat du stade Bollaert-Delelis et le partenariat maillot avec Adidas à partir de 2026-2027.
Il est également à l’origine d’actions remarquées, comme la communication autour de la prolongation de Seko Fofana, qui ont valu au club des récompenses dans le domaine.
Réactif, discret et stratégique, Parrot incarne cette nouvelle ère voulue par Oughourlian : une gouvernance interne, recentrée, et fondée sur la continuité plus que sur la rupture.