Le RC Lens a sombré face à Auxerre (0-4) lors d’une après-midi où les illusions d’avant-match ont volé en éclats.
Ce revers cuisant à Bollaert a cruellement rappelé combien la solidité passée des Sang et Or a laissé place à une fragilité inquiétante. Largués dans le jeu, abandonnés aux contres icaunais, les Lensois ont coulé à pic devant leur public. Symbole d’un climat devenu lourd, une partie des ultras a réclamé la démission du directeur sportif, Diego Lopez.
Nous avons aimé :
– Les beaux tifos en tribunes.
– Les 10 premières minutes qui ne laissaient pas présager de la suite.
– Nous dire que la saison se terminait bientôt et qu’il ne restait que trois matchs à souffrir.
– L’entrée en jeu de Jérémy Agbonifo, qui a amené du mordant dans un secteur offensif aux abonnés absents.
– Que la Marek soutienne l’équipe jusqu’à la dernière minute, avant de logiquement manifester son mécontentement.
– La leçon d’efficacité des Auxerrois.
Nous n’avons pas aimé :
– Nous rendre compte qu’une claque de cette ampleur ne s’était pas produite depuis plus de 20 ans.
– Qu’Anass Zaroury fasse à nouveau du Anass Zaroury.
– Le manque de justesse dans les passes.
– Les déchets techniques.
– Le côté droit, très friable.
– Devoir constater que la victoire à Brest n’était qu’un leurre.
– Voir Jonathan Gradit, Juma Bah et Malang Sarr rendre une copie défensive digne d’un match de vétérans du dimanche matin.
– Que Mathew Ryan, abandonné par sa défense, n’ait pas réussi à éviter au moins un des quatre buts.
– L’insistance de Will Still à titulariser Zaroury.
– Devoir constater que Florian Sotoca n’était plus une alternative crédible. Le narbonnais a réussi ce p’tit truc en plus, placer le RC Lens en tête des clubs au nombre des joueurs suspendus.
– L’entrée en jeu de Fulgini, qui n’a rien apporté de plus.
– L’après-midi tranquille de Donavan Leon qui n’a eu que deux arrêts à faire.
– L’incapacité de sauver au moins l’honneur en inscrivant un but.
– Que DAZN nous balance une page de pub pendant la compo et toutes les deux minutes en avant et après match. Il est également temps que cette plaisanterie se termine. Payer un abonnement et être victime d’une telle pollution est une double peine inacceptable !
– Devoir reconnaître être pressés que la saison se termine.