Questions autour du penalty refusé à Sotoca

Les mains dans la surface sont toujours sujettes à interprétation comme samedi à Bollaert, lors de ce final éblouissant où Sotoca a failli obtenir un penalty dans les ultimes secondes du match.

Menés 2-4 à la 89e minute, les Sang et Or auraient pu finir par une victoire 5-4, en lieu et place de ce 4-4 frustrant.

L’arbitre avait accordé en première intention un penalty aux lensois pour une main de Yunis Abdelhamid en corps à corps avec Florian Sotoca. Toutefois, le cuir avait d’abord touché sa jambe. Après vérification auprès de la VAR, le maître du jeu, suivant les règles qui disent que si le ballon touche une partie du corps avant la main, il n’y a pas penalty, refuse finalement cette sanction.

Les Lensois n’ont pas polémiqué mais cette règle jette un peu plus le trouble sur l’interprétation des arbitres, cristallise les frustrations et dénature le jeu.

L’IFAB, qui détermine les règles du jeu, a apporté une modification sur les fautes de main, cette saison. Son article 12 sur « les fautes et incorrections » précise. « Il y a faute si un joueur (…) touche le ballon du bras ou de la main lorsque: la position du bras ou de la main a artificiellement augmenté la surface couverte par son corps ; le bras ou la main est au-dessus du niveau de l’épaule (à moins qu’il ait délibérément joué le ballon et que ce dernier touche ensuite son bras ou sa main) ».

Pour éviter toutes les discussions stériles d’après match, les arbitres veulent changer les règles et l’IFAB devrait bientôt se réunir pour trancher sur ce sujet. L’idée des hommes en noir est de revenir à l’ancienne règle.