Les matchs du RC Lens en Coupe d’Europe se suivent et se ressemblent. Comme en février dernier à Fribourg, en barrage de Ligue Europa, les Sang et Or ont été dominateurs, mais se sont finalement effondrés à Athènes, en barrage de Ligue Conférence.
Pour exister en Coupe d’Europe, il ne suffit pas d’être dominateur, mais surtout efficace dans les surfaces, ce que les Sang et Or ne savent pas faire. Plombée par les absences de Danso et Medina, la défense lensoise a craqué sur les deux seules réelles occasions grecques. Devant, en manquant ce penalty qui aurait changé la physionomie du match, Florian Sotoca s’est ajouté à Facundo Medina dans le clan de ceux qui portent la responsabilité de l’élimination.
Les notes :
L’Equipe : Samba (5), Gradit (6), Khusanov (6), Sarr (3), Frankowski (4), Thomasson (6), Diouf (5), Machado (5), Pereira Da Costa (5), Sotoca (3), Saïd (5)
AllezLens : Samba (5), Gradit (7), Khusanov (6), Sarr (3), Frankowski (4), Thomasson (8), Diouf (6), Machado (5), Pereira Da Costa (3), Sotoca (3), Saïd (4)
Nous avons aimé :
– L’énorme prestation d’Adrien Thomasson, il a défendu, porté le ballon, attaqué, il était partout. Sans aucun doute le meilleur Lensois hier soir.
– La main mise sur le match jusqu’à la 60ème minute.
– De voir enfin M’Bala Nzola avec la tunique lensoise sur les épaules. Sa puissance sera sans doute un plus en championnat.
– Les chevauchées de Diouf, en mode Fofana, qui cassent les lignes.
– Si l’on excepte sa responsabilité sur le premier but grec, la belle prestation de Khusanov, qui a mis sous éteignoir Ioannidis.
– Les dépassements de fonction de Jonathan Gradit, que l’on retrouve quelquefois désormais en position d’avant centre.
Nous n’avons pas aimé :
– Ce copier-coller du match de barrage de Ligue Europa à Fribourg.
– Que le RC Lens ait laissé la place d’y croire au Panathanaïkos, totalement dépassé par les événements durant 60 minutes.
– Devoir admettre que le premier responsable du penalty manqué soit Will Still. Compte tenu de son taux de réussite face au but depuis le début de saison, Florian Sotoca n’aurait jamais dû être désigné tireur.
– Que le RC Lens n’ait pas su tirer profit de ses nombreux moments forts, notamment celui de la fin de première période.
– La prestation, dans son ensemble, de Florian Sotoca. L’arrivée aux affaires de Zaroury et Satriano va sans doute rebattre les cartes en ce qui le concerne. Avec l’âge, le Narbonnais est devenu bien meilleur dans les phases de récupération qu’en attaque.
– Le manque récurrent de réalisme face au but.
– Que Will Still ne titularise pas Haïdara, plus expérimenté, en remplacement de Medina.
– La responsabilité de Khusanov et de Sarr sur le premier but du Panathinaïkos.
– Le match de David Pereira da Costa, totalement transparent, qui est censé être dépositaire du jeu. A sa décharge, Fulgini n’a pas fait beaucoup mieux lors de son entrée en jeu. Du pain béni pour Zaroury qui n’aura pas de difficulté à devenir rapidement titulaire en 10.
– De voir avec tristesse Massasio Haïdara quitter le RC Lens après une défaite et une élimination en Coupe d’Europe.
– Le bilan comptable de Brice Samba, 2 occasions franches grecques, 2 buts encaissés. Même si ces buts sont imputables à des erreurs défensives.
– De constater que Malang Sarr a encore beaucoup de travail à accomplir avant de prétendre à une titularisation en défense.
– Le corner de la dernière chance de Chavez, du grand n’importe quoi.