OGC Nice – RC Lens (2-0) : Nous avons aimé, nous n’avons pas aimé

On le pressentait, les derniers matchs de championnat avaient laissé entrevoir un RC Lens en manque d’imagination sur le plan offensif. Les derniers résultats positifs avaient été glanés au forceps face à des équipes peu reluisantes (Clermont, Lyon, Montpellier) ou contre le cours du jeu (Reims). Mais cette fois-ci, les Sang et Or sont tombés sur un os.

Hier soir, les Sang et Or n’ont pas montré grand-chose. Un seul tir cadré à la pause, le constat était accablant. Malgré un léger sursaut collectif à la reprise, grâce notamment à une meilleure circulation du ballon, les hommes de Franck Haise se sont fait surprendre par des niçois opportunistes qui n’ont pas laissé passer leur chance sur les cadeaux de Noël offerts par des Sang et Or manquant visiblement de carburant.

Nous avons aimé :
– Pas grand-chose en fait tellement le collectif lensois a manqué d’un peu de tout.
– La prestation d’ensemble de David Pereira Da Costa, avec un coup-franc qui a failli faire mouche et une grosse activité, malgré des pertes de balles et du déchet dans la dernière passe.
– Que Brice Samba se permette de remettre en place Facundo Medina suite à une grossière erreur défensive de l’Argentin.
– Que les Lensois réalisent enfin un match sans avoir pris le moindre carton jaune.
– Le “joyeux bordel” organisé par les supporters niçois lors de la première minute de jeu, qui coûtera néanmoins certainement un bras au club. Un peu de couleur dans un monde de brutes.

Nous n’avons pas aimé :
– Avoir relancé l’OGC Nice qui venait de se prendre un carton au Havre.
– Avoir provoqué une érection aux traîtres qui ont quitté le club et qui officient désormais à l’ennemi.
– La fin des séries, invincibilité, clean sheet …
– La faute stupide de Salis Abdul Samed (encore une) qui a couté un penalty et l’ouverture du score, alors que collectivement, Lens semblait avoir repris le dessus.
– Le manque d’application sur les passes.
– La façon dont Facundo Medina et Ruben Aguilar se sont fait “aimer” par Boga sur le deuxième but de Terem Moffi.
– Le manque d’imagination dans les phases offensives.
– Constater que Facundo Medina manquait d’automatismes pour évoluer dans l’axe de la défense centrale.
– Que les pistons lensois, Przemyslaw Frankowski et Ruben Aguilar, n’avaient pas les jambes hier soir pour apporter le danger.
– La prestation de Neil El Aynaoui, qui s’est éteint au bout de dix minutes de jeu.
– Avoir cru beaucoup au retour gagnant de Florian Sotoca et de constater qu’il n’a été que l’ombre de lui-même.
– Le milieu de terrain lensois en mode gruyère où pouvaient s’enfoncer tranquillement les offensifs niçois.
– La banderole déployée par les Ultras niçois “Red Tigers, ça commence dans une mine, ça finit dans sa cousine !”, en réponse à une soi-disant banderole insultante des ultras lensois lors du dernier Nice-Lens. Avec ce genre de conneries, les déplacements de supporters seront un jour définitivement interdits.
– La petite phrase de Franck Haise pour justifier les insuffisances offensives : “Nous n’avons pas dans notre effectif autant de dribbleurs que peuvent en avoir d’autres équipes”. Et Sishuba, il compte pour du beurre ?
– Entendre encore une fois de la bouche de Florian Sotoca “Il ne faut pas oublier d’où on vient”. Le dire c’est bien, mais le ressasser à chaque contre-performance, c’est in tantinet relou.