“On est sur un projet de stabilité. Pas de sur-inquiétude concernant Franck Haise”, affirmait Arnaud Pouille, le directeur général du RC Lens la semaine dernière, au micro de France Bleu Nord.
Pourtant, depuis, chaque sortie médiatique de Franck Haise donne lieu à son lot d’inquiétudes. Samedi soir, après avoir obtenu la qualification directe en Ligue des Champions, le manager général lensois a tenu à passer un premier message, laissant entendre qu’il ne resterait à Lens que s’il avait les moyens de bien faire :
“Une décision rapide sera prise. Je veux réfléchir tranquillement et voir l’avenir. On a prévu de se rencontrer avec la direction la semaine prochaine. Je n’ai pas dit que ça s’arrêterait. Il y a déjà des sollicitations. Je suis très heureux au club. Ça n’empêche pas de réfléchir et de regarder ce qui peut se passer.
Évidemment que l’effectif dont je disposerai est un élément important. Je ne peux pas y aller avec 5 joueurs du noyau dur qui partent. Les dirigeants veulent une équipe très compétitive et ils ne sont pas seuls. Ça passe par certains actes. C’est un sujet important, une grande partie du débat.”
Hier soir, à l’occasion des trophées UNFP où il a été nommé meilleur entraîneur de Ligue 1, Franck Haise en a remis une couche :
“Je ne sais pas si j’entraînerai encore très longtemps, c’est un métier très passionnant, très prenant, mais il faut aussi prendre le temps de la réflexion et de la discussion. Tous les ingrédients sont presque là, mais il faut qu’ils soient tous là.
C’est une bonne chose de parler de l’histoire d’amour avec Lens, car la vraie histoire d’amour, elle est avec ma femme, depuis 30 ans, et mes enfants. Ça, c’est la vraie histoire d’amour. J’ai la chance de vivre une grande histoire avec Lens, je ne sais pas jusqu’à quand, mais j’ai une grande chance de la vivre aussi.”
Des propos toujours plus énigmatiques. Un outil de pression vis-à-vis de sa direction, qui a laissé entendre, ou tout du moins n’a pas démenti, la possibilité de laisser partir plusieurs cadres cet été ? Certainement.