Interrogé par La Voix des Sports, Arnaud Pouille a mis un stop à ceux, qu’ils soient joueurs, dirigeants ou membres du staff, qui pourraient trouver l’herbe plus verte en dehors de la Gaillette
Dans l’optique des mouvements de mercato à venir, Arnaud Pouille, dans les colonnes de La Voix des Sports, a livré sa philosophie en matière de relations humaines au sein du club, en insistant sur le collectif plutôt que sur les individualités. C’est par un trait d’humour qu’il a introduit son propos : « Je ne considère personne comme indispensable. Si, il y en a un, c’est Joseph Oughourlian. », avant d’ajouter , « De toute façon, quand vous commencez à regarder ailleurs, il est déjà trop tard, c’est que vous n’êtes pas heureux là où vous êtes. »
Perdre un élément est un problème gérable, mais il ne faut pas qu’il y en ait de trop qui quittent le navire en même temps : « C’est comme si vous me disiez « n’êtes-vous pas trop dépendant de Seko Fofana ? » Je vous dirai non, mais il est très important. S’il part avec la moitié de l’équipe, là oui, on est super dans la merde. »
Le directeur général du club a élargi son propos aux dirigeants et au staff en insistant là aussi sur le travail d’équipe : « Franck Haise, il n’est pas tout seul, ils sont dix. C’est pour ça que tout doit rester dans un objectif collectif. Si demain Flo vient me voir pour me dire qu’il s’en va, ça m’emmerdera, je l’apprécie et je considère qu’il fait de l’excellent boulot. Les gens qui s’enflamment et qui croient qu’ils sont clés, j’ai déjà entendu ça des dizaines de fois.
Oui, il y a des résultats à un moment donné, mais c’est toujours un travail collectif. Ceux qui sont trop starisés, ils s’écartent naturellement, surtout à Lens. C’est pour ça que j’apprécie qu’ici, Flo et Franck et qui que ce soit ici, rappellent toujours que c’est un travail collectif. »
Un petit avertissement à ceux qui souhaiteraient quitter le club prématurément, étant persuadés qu’ils sont indispensables.
