Il y a quelques jours, nous abordions l’épisode du coup de bluff de Pablo Longoria, le président du directoire de l’OM, pour tenter de forcer la main à Jonathan Clauss.
Dans ce dossier, le perdreau de l’année fut certainement le joueur, pas le directeur sportif lensois qui n’a pas cru une seule minute à cette manipulation, par ailleurs déjà utilisée à de nombreuses reprises en période de mercato.
Dans un entretien accordé à La Voix Des Sports, Florent Ghisolfi a remis l’église au centre du village :
“C’est du pipi de chat. Effectivement, ils nous l’ont fait ce coup de bluff. Les agents nous ont dit qu’ils voulaient faire Hateboer (arrière droit de l’Atalanta Bergame). Avec Arnaud Pouille, chaque fois qu’ils nous disaient ça, on se mettait à rire.
On se disait, “mais qu’ils le fassent”.
Soit, il se dit : je parle à des guignols, parce qu’en deux coups de fil et en visionnant le marché, je sais s’il peut faire ce joueur-là et je sais s’il a envie de le faire ou si le joueur a envie et si ça a du sens. Mais en cinq minutes. C’est du vent.
Après, ils se sont repris et se sont dits on ne parle peut-être pas à n’importe qui, on va prendre des méthodes plus saines. Mais le début de l’histoire a été décevant. Ensuite, ils ont respecté le RC Lens dans tous les process. Si le coup de bluff a marché sur Jo, il n’a pas marché sur nous.”
Les clubs argentés du championnat, ou ceux qui prétendent faire partie de l’élite du football français, devraient arrêter de prendre les dirigeants lensois pour des cons. Le mercato, une nouvelle fois intelligent de l’été 2022, prouve bien que le RC Lens, avec les hommes en place à sa tête, a désormais franchi un palier.