Le dimanche 4 mai prochain, le RC Lens se déplacera au Groupama Stadium pour affronter l’Olympique Lyonnais dans le cadre de la 32e journée de Ligue 1. Ce rendez-vous s’annonce décisif dans la course à l’Europe pour les Sang et Or, toujours en quête d’un ticket continental en fin de saison.
Un faux pas sera fatal, tandis qu’une victoire, si elle est consécutive à celle contre Auxerre demain, permettrait de continuer à espérer, malgré un calendrier resserré et une forte concurrence.
Un duel à fort enjeu européen
À trois journées de la fin du championnat, chaque point compte. Le RC Lens, qui reste en embuscade derrière Lyon, Strasbourg et Nice, n’a plus le droit à l’erreur. Après avoir affronté l’AJ Auxerre à domicile, les hommes de Will Still devront confirmer à l’extérieur contre un concurrent direct. Ce match à Lyon pourrait bien faire office de tournant : en cas de victoire, les Lensois reviendraient dans le jeu ; en cas de défaite, le rêve européen s’éloignerait définitivement.
Alexandre Lacazette, absent côté lyonnais
C’est une donnée qui pourrait peser lourd dans la balance : Alexandre Lacazette, pièce maîtresse de l’attaque lyonnaise, sera suspendu pour cette rencontre. L’ancien international français a écopé d’une suspension pour accumulation de cartons jaunes lors des dernières journées. Avec 12 buts et 2 passes décisives à son actif cette saison, son absence constitue un vrai soulagement pour la défense lensoise, qui aura toutefois fort à faire face à une attaque lyonnaise toujours dangereuse.
Une dynamique à surveiller
L’OL enchaînera ce match contre Lens après avoir reçu Rennes ce week-end. Et on le sait : gagner deux fois de suite à domicile en Ligue 1 reste un exercice périlleux. Le Groupama Stadium reste une forteresse difficile à conquérir, mais l’enchaînement des matchs pourrait jouer en faveur du RC Lens. Les Sang et Or sont plus à l’aise cette saison à l’extérieur qu’à Bollaert. Une victoire à Lyon serait un message fort envoyé à la concurrence et un vrai boost mental avant les deux dernières journées. Mais rappelons-le, avant toute chose, il faut gagner demain … Sinon, on ferme la baraque …