Le titre, qui n’était qu’un rêve inaccessible il y a quelques jours encore, est redevenu une réalité pour l’OM après la défaite des Parisiens au Parc face à Lorient.
Sur le vieux port, on se met à croire à une remontada, à l’image de Lyon, qui, lors de la saison 2001-2002, avait réussi à reprendre 6 points au RC Lens, le leader de l’époque, lors des 5 dernières journées, pour finir premier sur le gong. Une cicatrice qui a eu du mal à se refermer en Artois …
“Les points se sont égrenés parce qu’on avait un effectif moindre que celui de Lyon, on ne faisait que des matches nuls, Daniel Moreira et El-Hadji Diouf n’avaient plus de jus… Et on n’était pas programmés pour ça.” se souvient Jean-Guy Wallemme pour La Provence.
Sur les réseaux sociaux, les supporters marseillais se déchaînent en gaussant le club parisien, empêtré dans son affaire Messi. La star du club, qui est allé faire le kéké en Arabie Saoudite à un moment le club est censé être focus sur sa fin de saison, a tiré une balle dans le pied du PSG, qui n’avait pas besoin de cela pour se mettre à douter de ses capacités à bien finir le championnat.
Mais soyons réalistes, le PSG va à Troyes, reçoit Ajaccio, va à Auxerre et Strasbourg et reçoit Clermont pour le dernier match. Autant dire que sans un improbable cataclysme, le PSG gardera tout ou partie de son avance.
À la Gaillette, l’ambiance n’est pas à la rêverie, mais au concret. Battre Marseille signifierait prendre un avantage psychologique indéniable sur les Phocéens et d’aborder les 4 derniers matchs avec 2 points d’avance, 3 si Lens maintient son avance au goal average.
Le mot “Ligue des Champions” est toujours tabou dans les éléments de langage des acteurs du club. Franck Haise, qui donne le “la” de la communication, a toujours dit que l’on ne parlerait de la Champion’s League qu’à une journée de la fin… Patience.
