Les club professionnels savent maintenant quel sera le montant des droits télés versés en fin de saison par les diffuseurs en fonction du classement final et des différents critères pris en compte.
Le fiasco Mediapro et l’arrivée d’Amazon a réduit drastiquement le montant des sommes allouées aux clubs. Le champion de France gagnera, à la fin de la saison, 46 millions d’euros en droits télé, soit 6 millions de moins que ce qu’il aurait pu toucher si Mediapro n’avait pas jeté l’éponge.
Pour espérer profiter un peu de l’enveloppe allouée au club, il faudra terminer le plus haut possible au classement et également être bien placé au niveau du critère notoriété (nombre de diffusion télé sur les cinq dernières saisons). Au delà même de la recherche d’une qualification européenne, c’est l’aspect financier d’une bonne place au classement qui va guider les clubs.
A titre d’exemple, pour la saison 2019-2020, Les équipes ayant terminé entre la 17e place et la 10e place avaient reçu entre 2 à 5,4 millions d’euros de prime de classement. Entre la 10e et la 6e place, les primes de classement vont de 5,4 à 9,6 millions d’euros. Le 5e touchait 11 millions d’euros, tandis que le 4e obtenait 12,6 millions d’euros. Enfin, l’écart entre le 3e et le champion allait de 14,5 à 19,2 millions d’euros. Les chiffres étaient semblables lors de la saison précédente.
Source l’Equipe :
Amazon verse à la LFP 259 M€ par saison pour les huit meilleures affiches de L1 et 8 de L2 en multiplex, Canal+ 331 M€ par saison pour deux rencontres de L1 que lui sous-licencie beIN Sports, beIN 30 M€ annuels pour deux rencontres de L2 et Free 42 M€ pour des extraits de 100 % des matches de L1 en quasi-direct. À ce total de 662 M€, il faudra ajouter les droits internationaux (72,5 M€ de minimum garanti versé par beIN Sports), soit 734,5 M€ brut à répartir pour le foot français professionnel, plus exactement 560,7 M€ après la déduction des charges (121 M€) et des remboursements d’emprunt. 479,8 M€ iront donc directement à la L1 et 80,8 M€ à la L2.