Hier soir, le match OM-OL n’a pas eu lieu. Le car des joueurs Lyonnais a été attaqué par des pseudo supporters marseillais, peu avant 19 heures, et Fabio Grosso, l’entraîneur de l’OL, a été sévèrement touché au visage.
Sept personnes auraient été interpellées. Cette saison, il n’y avait pas encore eu de graves débordements à déplorer, mais la Ligue 1 est de nouveau plongée dans la honte après ce nouvel épisode.
L’incapacité des pouvoirs publics et des clubs à mettre en place de réelles mesures pour éradiquer ces phénomènes d’ultra violence est réelle. “Je condamne fermement”, cette phrase à la mode revient en boucle dans la bouche des politiques, des instances du football et des clubs, mais rien n’est fait en amont pour que ce chaos cesse. Faudra-t-il attendre un premier décès pour prendre le problème à bras le corps ?
Lancé le 6 octobre dernier, l’appel d’offres sur les droits internationaux de la Ligue 1, de la Ligue2 et du Trophée des champions pour la période 2024-2029 doit rendre son verdict le 2 novembre, soit dans quatre jours. L’objectif était d’augmenter les recettes télévisées.
Un bien mauvais spectacle qui ne donne pas envie d’investir plus dans le foot. Sans compter que les images ont fait le tour des télévisions étrangères. Comme pub négative, on ne pouvait trouver mieux.