Ligue 1 : Antoine Kombouaré sauve provisoirement sa tête

Antoine Kombouaré, ancien entraîneur du FC Nantes, a probablement sauver sa tête hier face au PSG (1-1)

Ce samedi, le FC Nantes a surpris en décrochant un nul heureux (1-1) face au PSG, leader de la Ligue 1, au Parc des Princes. Un résultat qui met fin à une série de quatre défaites consécutives et qui redonne un peu d’espoir aux Canaris avant de recevoir Rennes dimanche prochain.

Alors que son avenir s’inscrivait en pointillés, après les deux dernières défaites face au RC Lens et au Havre, Antoine Kombouaré dispose désormais d’un sursis. Avant la rencontre, l’ancien entraîneur Sang et Or semblait serein et ne se mettait pas de pression supplémentaire. “Tant qu’on ne me dit pas ‘c’est fini’, je suis là et heureux, combatif à faire ce que je fais tous les jours. Sportivement, je ne suis pas content, mais j’ai un travail et une chance fantastique.” déclarait-il, alors que le clan Kita commençait à tenir des propos ambigus.

Hier soir, bien que dominés durant toute la rencontre, les Canaris ont profité des difficultés récurrentes en attaque des Parisiens, qui marquent le pas en championnat, après avoir sombré en Ligue des Champions. Cette belle performance, Nantes la doit également à son gardien remplaçant, Patrick Carlgren, qui remplaçait Alban Lafont, décevant depuis quelques matchs.

Après la rencontre, on pouvait deviner dans les propos du coach un certain soulagement, toujours teinté de détachement : “Savoir si je vais rester ou pas… Ce sont des questions que vous devez poser aux dirigeants, mais pas à moi, parce que ça fait trop longtemps que je suis dans le football et que j’ai déjà vécu cela. J’ai toujours dit que je suis chanceux, privilégié. Je travaille, je suis content. Je ne travaille pas, on passe à autre chose, je regarde devant, je me relève.”

À noter qu’Ignatius Ganago, entré en jeu à la 82ème, l’autre ancien Lensois de la rencontre, traverse un nouveau drame familial. Après avoir perdu sa fille l’an dernier, l’attaquant camerounais vient de perdre son père. Les joueurs du FC Nantes portaient tous un crêpe noir hier au Parc.